Christ seul à être en vie aujourd’hui !

« Tout est question d’équilibre ! ». C’est souvent ce que je me retrouve à dire lorsque je débats avec des amis. Car je crois que c’est vrai, et on nous le répète bien assez souvent dans la presse ; les extrêmes sont dangereux !
Et dans un sens, je crois que c’est également dangereux de parler uniquement de la mort de Jésus-Christ. Jésus a bel et bien été crucifié « sous Ponce Pilate » et tout le monde aujourd’hui, quelle que soit son appréciation du ministère de Jésus, le croit. Mais ce qui opère le tri entre les uns et les autres, ce n’est pas sa mort mais sa résurrection ! 
La résurrection ? Encore un domaine où Christ est seul ! 
On pourrait arguer que prédire sa mort en martyr n’est pas bien difficile, surtout si on la cherche un peu comme l’aurait fait Jésus (!). Mais pour ce qui est de la résurrection, vous avouerez que c’est un peu plus complexe ! Il n’y a qu’à voir la longue liste de nos politiques qui s’engageant dans tel ou tel autre combat s’étaient vus « grands gagnants » avant de perdre… lamentablement.
Quoiqu’il en soit et conformément à ce qu’il avait lui-même annoncé, Jésus est revenu à la vie après sa mort en croix ! Ainsi, lorsque nous parlons de l’œuvre de Christ avec un non chrétien, il me semble important de ne pas s’arrêter à sa mort ! Car dire que Jésus est “mort pour nous” est une vérité biblique, certes, mais elle est incomplète.
J’en veux pour preuve le texte d Ésaïe 53, par exemple, texte très souvent cité pour parler de la mort de Jésus à notre place, où Ésaïe entrevoit la lumière de la vie après les ténèbres de la mort : versets 10 et 11: « Bien que toi, Dieu, tu aies livré sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance. Il vivra de longs jours et il accomplira avec succès ce que désire l’Éternel. Car après avoir tant souffert, il verra la lumière, et il sera comblé. ».
Selon Marc, on retrouve également le même schéma dans la pensée de Jésus : « Et il commença à leur enseigner que le Fils de l’homme devait beaucoup souffrir, être rejeté par les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi ; il devait être mis à mort et ressusciter trois jours après. » Marc 9. 31.
Oui, la mort de Jésus est importante dans l’Évangile. Ce n’est pas pour rien qu’elle est mentionnée si souvent. Mais il en est tout autant de la résurrection ! En réalité, mort / résurrection est un couple indissociable dans l’histoire du salut.
Il est mort pour nous, mais il est aussi ressuscité pour nous !
En fin de compte, même si le message de l’Évangile paraît dépassé pour certains, plus vraiment à jour, ou pas assez percutant pour d’autres, il est un fait important : Christ est le seul, par la résurrection, à être vivant aujourd’hui ! Voilà une affirmation qui ne peut laisser de marbre celui ou celle qui l’entend ! Après tout, n’est-ce pas la résurrection qui a bouleversé le monde du 1er siècle jusqu’à nos jours ?
On avait commencé cette série d’articles par l’affirmation « Christ seul », on pourrait aussi tout à fait changer la ponctuation et demander : « Christ seul ? »
Cette question, c’est à chacun de se la poser, et d’évaluer les forces en présence. Pour ma part, c’est bien Christ que j’ai choisi il y a quelques années et que je choisis encore aujourd’hui. Car en moi, un peu comme l’apôtre Pierre, je me pose la question : qui d’autre ? Mais fort de ce que j’ai déjà pu dire jusque-là, ma réponse ne se fait pas attendre : non, il n’y a aucun autre nom sur la terre ou dans le ciel qui soit donné pour que les hommes soient sauvés ! Jésus est de toute éternité, Jésus est mort, Jésus est ressuscité. Tout cela pour vous et moi.
En Jésus seul est mon espoir, lui ma lumière, ma force, mon chant…
Kévin Commere