Y aurait-il quelqu’un sur terre ignorant l’existence du covid-19, ce virus venu de Chine ? Ce n’est pas le premier du genre, juste un petit nouveau effectuant ses premiers pas dans le monde. La famille des coronavirus doit être fière de ce jeune prodige : si jeune et déjà si agile, si célèbre. A peine né, voilà que, comme un roi puissant, il est déjà proclamé coronavirus, virus couronné !
Qu’a-t-il de si particulier ce virus pour être ainsi couronné ? Protégé par une enveloppe, il échappe aux défenses immunitaires de son hôte ainsi qu’aux traitements habituels. Il sait ainsi évoluer tranquillement à l’abri, cherchant le point faible de celui qui l’héberge. On aurait pu l’appeler virus enveloppé, mais c’est nettement moins flatteur. Le voilà donc couronné !
Si les chercheurs du monde entier se sont lancés sur sa piste afin de le piéger, d’autres, en quête de résultats rapides, se sont engagés dans d’autres voies. Tout un éventail de masques et produits ont fleuri sur internet. Un fleurissement sans rapport avec un printemps précoce, non juste la vitrine d’un certain Mammon. Mammon, vous connaissez, non ? Peut-être pas sous ce nom-là, mais plus certainement sous celui de cupidité, d’argent corrupteur… Pendant que les chercheurs cherchent, que les soignants soignent, que les patients patientent, que les mourants meurent, il en est d’autres que les bénéfices à tirer de l’épidémie font saliver.
D’autres encore comptent les milliards d’euros de marchandises non produites et donc non vendues. Du risque sanitaire, les préoccupations glissent rapidement vers les marchés boursiers. L’épidémie est d’abord une question de commerce et d’argent.
Bien sûr, il est facile de dénoncer les profiteurs et plaindre les victimes. Mais qui d’entre nous oserait affirmer que la santé de son voisin est tellement prioritaire à ses yeux qu’il serait prêt à tous les sacrifices pour lui venir en aide ? Qui est prêt à partager son unique flacon de solution hydroalcoolique censé le protéger ? Et qui est prêt à donner sans hésitation son 2ème flacon à celui qui n’en a pas ? N’est-il pas plus raisonnable de penser à moi d’abord ?
Moi d’abord, c’est sans surprise la réaction des gouvernants autocrates de la planète. Au point de se ridiculiser, étrangement unis dans leurs rivalités, pour affirmer leur maîtrise du fameux covid-19 chacun sur son territoire. Tant d’empressement à s’auto-proclamer maîtres du monde tout en étant incapables de maîtriser un simple petit virus.
Il est un autre virus prétendant être couronné. Autrement plus agressif, se considérant Prince de ce monde, il contamine toute l’humanité. La cupidité, l’égoïsme, l’arrogance n’en sont que quelques symptômes. Ce mal n’a pas hésité à s’attaquer au seul pur, le Fils de Dieu, Jésus, le faisant succomber sur une croix pour garder sa mainmise sur les hommes. Par sa résurrection, Jésus a vaincu ce mal, dévoilant sa perversité mortelle. Cette victoire, Jésus l’offre à tous ceux qui acceptent qu’elle est le seul remède, et cela gratuitement ! Encore faut-il se reconnaître malade.
Pierre Lugbull