Virus

Virus malins
Hiver après hiver, la vague de grippe revient. Suffisamment régulière pour se préparer à l’affronter : vaccination préalable, stock de mouchoirs, pastilles aux arômes engageants, inhalations d’huiles essentielles, gélules diverses… Nous avons tous les atouts en mains pour repousser les assauts de cette grippe indésirable. Une guerre gagnée d’avance… sauf que chaque année, la bataille fait autant de victimes plus ou moins gravement atteintes.
On a pourtant mis les meilleurs chercheurs sur la piste du virus. Ils l’ont espionné, débusqué dans ses divers aspects et ses façons d’agir. Une fois bien identifié et ses points faibles repérés, le virus sera facilement neutralisé. Pas si simple ! Dès ses premières attaques contrées, le virus trouve la parade, se transformant juste ce qu’il faut pour contourner les pièges destinés à le neutraliser. Et il se retrouve ainsi libre de continuer ses ravages, prenant les spécialistes de court. Malin le virus !
Il sait aussi se dissimuler, trompant la vigilance de ses futures victimes. Qui se douterait de sa présence dans telle personne en pleine santé ? Et pourtant le virus s’y vautre comme chez lui, prêt à parasiter la bise sympathique qu’elle échangera avec ses amis. Les virus sont ainsi faits qu’ils se plaisent dans certains corps sans les rendre malades. Les heureux bénéficiaires sont qualifiés de « porteurs sains ». Etrange appellation : sain tout en étant porteur de virus ? En tout cas contradictoire et surtout trompeur. Avec toutes les apparences de la bonne santé, on peut avoir le triste pouvoir d’infecter son entourage. Pervers le virus !
Plus que ceux de la grippe ou même du sida, il est un virus mortel. Un virus contracté à l’aube de l’humanité par un certain Adam, « à l’insu de son plein gré » selon une formule célèbre ? C’est le virus du mal, du mal absolu englobant tous les autres. Le problème est que cet Adam étant le père de la race humaine, le virus s’est transmis et se transmet toujours de génération en génération. Avec le programme pervers commun à tous les virus : quand on croit le contrer, il resurgit sous une forme nouvelle. Avec aussi, suprême manipulation, l’apparence d’épargner certains hommes forts, pourtant « porteurs sains » contagieux.
Toute l’humanité est infectée par ce mal dont elle n’arrive pas à se défaire. Dieu aime tant ses créatures qu’il a conçu le programme d’éradication de ce virus. Le traitement a été appliqué une fois pour toutes en la personne de son Fils, Jésus. Alors que le mal absolu le faisait succomber sur une croix, la malignité diabolique a été dévoilée. Jésus l’a vaincue en revenant à la vie.
A tous ceux qui se savent malades, même s’ils ont la bonne mine de porteurs sains, Jésus offre la guérison par cette victoire. Guérison ouvrant la voie à la vie pleine voulue par le Créateur. « C’est Jésus seul qui peut nous sauver. En effet, dans le monde entier, Dieu n’a donné aux hommes personne d’autre pour nous sauver. » (Actes 4:12)
Pierre Lugbull