Résurrection !

« J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi. » Galates 2.20
Toute la semaine passée nous avons pris le temps de méditer à nouveau sur l’événement qui a marqué l’histoire du monde entier : la mise à mort d’un certain Jésus de Nazareth crucifié sous le nom de « roi des juifs ».
Si le jour de naissance du Christ en est venu à marquer tous les autres (on parle d’« avant » et d’« après » Jésus-Christ), alors que faudrait-il dire pour le jour de sa mort et de sa résurrection !? Jour qui a fait passer tant de vies dans un « après » si lumineux.
Pourtant, si la naissance ne pose pas beaucoup de problème aux historiens, il en n’en est pas tout à fait de même pour la résurrection. Cet événement unique au monde (à ce jour !) demanderait-il tant de foi qu’il se voit refuser l’émerveillement des plus sceptiques ?
Mais à bien à réfléchir c’est tout compréhensible ! La résurrection est bien trop lumineuse pour les yeux restés trop longtemps dans l’ombre. La résurrection est bien trop dangereuse, renversant beaucoup trop les paramètres et les idées que l’on a pu se faire sur la vie, sur la mort, sur Dieu…
En fait, la résurrection est bien trop engageante ! Elle n’est pas seulement réalité historique, elle est le dévoilement de la puissance de Dieu pour les hommes. Pas seulement réalité historique, elle est la preuve de paramètres supplémentaires (essentiels !) à mettre à jour dans notre définition de ce qu’est la Vie.
Ainsi, la résurrection offre un nouvel angle de vue. Que dis-je, la résurrection de Jésus offre une révolution à celui / celle qui la reçoit. Car oui, les choses deviennent nouvelles. Les paramètres à intégrer sont nouveaux et c’est la vie toute entière de celui qui la reçoit qui prend trajectoire et direction nouvelles.
À l’appropriation de la mort de Christ sur la croix doit suivre l’appropriation de l’engloutissement de la mort par la vie par la résurrection de ce même Jésus-Christ. Et c’est donc à cet endroit précis que rien ne doit plus être pareil : la crainte de la mort se trouve joyeusement chamboulée par l’espérance de la vie éternelle, l’obéissance « bête et méchante » à des concepts et commandements religieux se voit transformée en suivance de Celui qui s’est donné par amour. Enfin, le poids du péché, le poids des hontes et des culpabilités se voit fondre pour devenir aussi léger qu’une plume virevoltant au si doux souffle de l’Esprit.
Toutes ces trajectoires nouvelles sont vécues dans l’appropriation de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Elles sont vécues dans son sillon, dans sa dépendance.
Dépendance ? N’est-ce pas là un relent de religiosité « bête et méchante »? N’est-ce pas contraire à toute idée de liberté ? Assurément ! Mais c’est sans savoir que la liberté de la feuille c’est de rester attachée à l’arbre… !
Crucifiés avec Christ, vivants par Lui, pour Lui.
Telles des feuilles s’alimentant de la sève de l’arbre, laissons Christ vivre de plus en plus en nous et nous vivrons alors à l’image de Celui qui est ressuscité ! 
« J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi. » Galates 2.20